Retour sur la prestation de l’équipe de France à Taipei (Taïwan), où les conditions météo ont été très difficiles, ainsi que sur les résultats de la SaintéLyon avec deux internationaux hexagonaux à l’honneur. Les conditions ont été dantesques à Taipei, la capitale de Taïwan, lors des championnats du monde des 24 heures disputés le week-end dernier. La pluie et le vent ont mis à rude épreuve les organismes, y compris ceux des têtes d’affiche comme l’ultra favori, le Lituanien Aleksandr Sorokin, qui a marché au cours des 20 dernières minutes de course, ce qui ne l’a pas empêché de l’emporter avec 301,790 km parcourus. La recordwoman du monde, l’Américaine Camille Herron, a, elle, été contrainte à l’abandon, la victoire
revenant à la Japonaise Miho Nakata avec 270,363 km. Sur un parcours tracé au bord d’une rivière, avec près de 800 m de vent de face par boucle, les Bleus se sont battus pour obtenir le meilleur résultat possible. Fabien Carpentier (CA de Champigneulles) est passé à moins de 200 m d’un remarquable record personnel, avec 256,901 km au compteur pour une quinzième place finale, lui qui possède une marque de référence à 257,093 km. Freddy Prigent (Léon-Tregor Athlétisme), qui disputait ses troisièmes 24 heures de l’année, a souffert et a dû se contenter de la 33e
place avec 237,930 km. Enfin, Jérôme Mirassou (Pau Triathlon) a mis le clignotant un peu avant la mi-course (130e avec 120,063 km). Au classement par équipes, les Bleus terminent à distance du podium, à la 20e place. Chez les femmes, Corinne Gruffaz a tout tenté en étant en lice pour le podium jusqu’aux trois dernières heures de course. Très régulière et longtemps sur les bases du record de France, la sociétaire de l’Entente Athlétique de l’Arve, à un moment quatrième provisoire, a finalement calé sur la fin et s’est classée 13e avec 235,697 km. Nathalie Schmitt (Clermont Auvergne Athlétisme), 74e avec 172,934 km, n’a pas pu aller au bout de son effort. « L’état d’esprit des athlètes a été top et le staff a été magnifique », souligne Olivier Gui, responsable national de l’ultra-running. Cela laisse présager de beaux Mondiaux dans deux ans. » Qui se dérouleront à la maison, puisque c’est Albi qui accueillera le grand rendez-vous planétaire. Une compétition que les meilleurs circadiens hexagonaux ont déjà coché à leur calendrier. Cardin et Roux ont tenu leur rang lors de la SaintéLyon Favori annoncé, Thomas Cardin (Taillefer Trail Team) a tenu son rang sur la Doyenne, longue de 78 km pour 2000 m de dénivelé. Parti au sein d’un groupe d’une petite dizaine d’éléments jusqu’à Sainte-Catherine, le récent quatrième des Templiers a ensuite pris la poudre d’escampette avec Antoine Charvolin (non-licencié). Ce dernier a résisté jusque dans la dernière heure, avant de baisser pavillon. Cardin a finalement rallié l’arrivée en 5h41’36’’, avec 3’46’’ d’avance sur son dauphin. Déjà troisième l’an passé,
Baptiste Chassagne (Jogging Club Véranne) a complété le podium, à 7’57’’, devant Valentin Bénard. Chez les dames, Julie Roux (AL Echirolles) a réalisé un véritable cavalier seul pour enchaîner une nouvelle victoire, quelques semaines après avoir gagné les Templiers. Vingtième au scratch, elle a bouclé son affaire en 6h39’29’’, avec 15’24’’ d’avance sur Marie Goncalves (Décines Meyzieu Athlétisme), sur qui elle a progressivement creusé l’écart. Troisième, Maryline Nakache (Courir en Pays de Grasse) a distancé Aurélie Paul (non-licenciée) en fin de nuit. Le format XXL, en aller-retour LyonSaintéLyon, a souri à David Raitière (Ouest Vendée Athlétisme), en un tout petit peu plus de 15h (15h00’19’’), et à Marie-Laure Lenglet (non-licenciée), chronométrée en 20h12’33’’. Pierre-André Anizan (ASPTT Dijon) a remporté la Saintexpress (44km pour 950 m de dénivelé positif) en 2h57’44’’, en étant le seul à passer la ligne en moins de trois heures. Rachel Pain (AL Voiron) a triomphé chez les femmes en 3h37’02’’, un après sa deuxième place sur la même course. Enfin, la
Saintésprint (24 km pour 400 m de dénivelé positif) a permis aux étrangers de briller, puisque ce sont l’Italien Xavier Chevrier (1h22’26’’) et l’Espagnole Sara Alonso Martinez (1h35’11’’) qui ont levé les bras.
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