Deux ans après Deauville, le rendez-vous national du marathon fait son retour ce dimanche au calendrier, dans le cadre du marathon du Golfe de Saint-Tropez. Sans grandissime favori et sur un parcours aussi beau que difficile. Saint-Tropez, Ramatuelle, vignobles et bords de mer. C’est dans un décor de carte postale que se tiendra ce dimanche l’édition 2024 des championnats de France du marathon. Mais les prétendants au titre n’auront pas vraiment le temps d’admirer le paysage avec 350 mètres de dénivelé positif au compteur, particulièrement concentrés entre le 30e et le 35e. Autant dire que le chrono passera au second plan au profit des médailles à aller chercher. Dans la quête de l’or, Alexandre Bourgeois partira avec la faveur des pronostics, en l’absence des meilleurs Français sur la distance. Le fondeur du Dijon UC, déjà sacré en 2021 à Rennes, a toutes les cartes en main pour doubler la mise, lui qui possède un chrono de référence en 2h14’47’’ sur les 42,195 km. Mais il devra composer avec l’armada de l’Athlé Provence Clubs, composée notamment de Julien Navarro (2h15’43’’), Fouad Latreche (2h18’49’’) et Ronald Villy (2h20’52’’), sans oublier le spécialiste des
100 km Benjamin Polin (Athlétic Vosges Entente Clubs), qui a aussi des arguments à faire valoir sur marathon (2h23’02’’). Chez les femmes, Augustine Emeraux-Lombard sera l’athlète à battre. L’athlète du Nancy Athlétisme Métropole a montré ses progrès lors du marathon de Valence en décembre dernier, en abaissant son record à 2h36’36’’. Une performance qui, sur le papier, lui offre un peu de marge sur la jeune maman Floriane Hot (2h41’28’’) d’Athlé Provence Clubs, de retour à la compétition depuis septembre dernier après avoir accouché en juin, et qui s’est préparée spécifiquement pour le tracé escarpé qui l’attend ce dimanche.
A suivre également : Françoise Parage de l’A Six Fours (2h41’58’’) ou encore l’ex-marcheuse Emilie Tissot du Vendenheim Athlé (2h45’44’’).
La rédaction Photo : © Gwendal Hamon / CaptureMySport / FFA
|