Plus de 54 000 participants sont attendus ce dimanche au départ du marathon de Paris. Parmi eux, les trois derniers vainqueurs chez les hommes et une importante délégation éthiopienne chez les femmes. Le marathon de Paris est à suivre en direct ce dimanche à partir de 7h40 sur France 3 et sur France.tv, avec Alexandre Boyon, Stéphane Diagana et Christelle Daunay aux commentaires, ainsi que sur Eurosport 1 à partir de 7h45, avec François-Xavier de Châteaufort et Jean-Baptiste Protais au micro. La star du marathon de Paris, c’est Paris elle-même. La phrase, souvent entendue, n’a peut-être jamais été aussi vraie qu’à l’occasion de cette édition 2024. Le parcours de la course, qui traverse ou longe quelques-uns des plus beaux lieux de la capitale, dès le départ avec les Champs-Elysées, puis avec, parmi tant d’autres, la place de La Concorde, l’Opéra Garnier, le Musée du Louvre, l’Hôtel de Ville, l’Opéra Bastille, Notre-Dame et bien sûr la Tour Eiffel, continue de séduire chaque année des dizaines de
milliers de runners. La jauge maximale d’inscrits a d’ailleurs, comme toujours, été atteinte plusieurs semaines avant l’événement. Mais le tracé, qui emprunte les tunnels des quais de Seine avec ses faux-plats dans sa deuxième partie, est réputé aussi pour sa difficulté. C’est donc plutôt logiquement que les marathoniens français qui espèrent encore décrocher leur qualification pour les Jeux olympiques de Paris ont privilégié d’autres courses au mois d’avril. On devrait ainsi retrouver Manon Trapp à Rotterdam (Pays-Bas) le 14, Hassan Chahdi à Londres (Angleterre) le 21, et Fadouwa Ledhem à Hambourg (Allemagne) le 28. Les chances françaises
reposeront donc à Paris sur les épaules de Freddy Guimard (Alès Cévennes Athlétisme), 16e l’an dernier et qui a abaissé son record à 2h13’56’’ à Valence (Espagne) en décembre, et Marjolaine Nicolas (EA Pays de Brocéliande), qui possède un temps de référence en 2h33’13’’, établi au même endroit. Ayana pour faire coup double Les fondeurs hexagonaux n’évolueront pas au premier échelon de la course, où l’on devrait comme d’habitude retrouver les concurrents d’Afrique de l’Est. L’Ethiopien Gisealew Ayana, 21 ans, vainqueur l’an dernier en 2h07’15’’, tentera de devenir le troisième athlète à s’imposer deux fois coup sur coup. Mais il aura fort à faire avec, face à lui, sept engagés ayant déjà couru sous les 2h05’. Dont deux autres anciens vainqueurs, le Kényan Elisha Rotich, 33 ans, recordman de l’épreuve depuis 2021 en 2h04’21’’,
et l’Ethiopien Deso Gelmisa, premier à avoir franchi la ligne d’arrivée en 2022 et crédité d’un temps de référence en 2h04’53’’. Une des attractions de la course sera le Japonais Yuki Kawauchi, crédité d’un record en 2h07’07’’ et légende des 42,195 km avec ses 110 marathons en moins de 2h20’, du jamais-vu. Cheruiyot face aux Ethiopiennes Chez les femmes, le record de l’épreuve, détenu depuis 2022 par la Kényane Judith Jeptum en 2h19’48’’, pourrait être en danger, surtout si les conditions météo annoncées favorables ce dimanche, avec un temps nuageux et une quinzaine de degrés, se maintiennent. La Kényane Vivian Cheruiyot est une immense figure du fond, avec son titre olympique sur 5000 m à Rio et sa victoire sur marathon à Londres en 2018 en 2h18’31’’. Mais, à 39 ans, elle est plutôt en fin de cycle. L’armada éthiopienne devrait lui donner
du fil à retordre avec, entre autres, Buzunesh Getachew (2h20’03’’), Hailu Haven (2h20’19’’) ou encore Gelete Burka (2h20’45’’).
La rédaction
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