Les épreuves de para athlétisme débutent ce vendredi au Stade de France et se tiendront jusqu’au dimanche 8 septembre. L’équipe de France est composée de 34 athlètes - 12 femmes et 22 hommes, accompagnés de 7 guides, alors que 164 épreuves à médailles sont au programme. Suivez les Jeux paralympiques en direct dès 9h30 et jusqu’à 23h25 en alternance sur France 2 et France 3, ainsi que sur france.tv. Les deux fédérations délégataires pour le para athlétisme sont la Fédération Française Handisport et la Fédération Française de Sport Adapté. Rendez-vous sur leurs différents supports de communication, ainsi que sur @EquipeFRA, le compte officiel de l’équipe de France, pour suivre la compétition. L’an dernier, les Bleus avaient eu un avant-goût des Jeux paralympiques, avec des Mondiaux de para athlétisme disputés dans une belle ferveur populaire, grâce aux plus de 100 000 spectateurs présents dans les tribunes du stade Charléty, un record pour un événement handisport en France. Mais c’est un événement d’une tout autre ampleur qui les attend à partir de ce vendredi au Stade de France, avec déjà plus de 565 000 billets vendus, un nombre qui dépasse les 530 000 places des mythiques championnats du monde
d’athlétisme de 2003, organisés dans la même enceinte. A Charléty, les Tricolores avaient dû se contenter de quatre médailles de bronze, grâce à Timothée Adolphe sur 100 m et 400 m T11 (déficience visuelle), ainsi que Manon Genest et Valentin Bertrand, tous les deux à la longueur T37 (déficience d’origine cérébrale). Ils viseront tous les trois de nouvelles médailles, le premier nommé faisant même figure de favori sur le tour de piste. Les Tricolores espèrent faire mieux au Stade de France que sur la piste située au sud de Paris, et pourront, dans cette optique,
compter sur de précieux atouts. Charles-Antoine Kouakou, sacré en 2021 à Tokyo sur 400 m, tentera de conserver son titre chez les T20 (déficience intellectuelle). Dans la même catégorie, Soane Meissonier, médaillé d’argent lors des derniers Mondiaux à Kobe (Japon) au mois de mai, visera le podium au poids. Dimitri Pavadé à la longueur T34 (déficience d’origine cérébrale) et l’inusable Pierre Fairbank sur le 800 m T53 (personnes atteintes de la moelle épinière et assimilées / courses fauteuils) visent aussi le
top 3. A noter la présence de Rosario Gangloff Murcia. La fondeuse de 59 ans, doyenne de l’équipe de France paralympique, a longtemps été la recordwoman de France du 10 000 m chez les valides, avec ses 31’42’’83 réalisés en 1992. Elle est depuis près de quinze ans para-athlète, après avoir été victime d’un glaucome, une maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision. Et c’est sur marathon qu’elle s’est qualifiée pour les Jeux de Paris dans la catégorie T12 (déficience visuelle).
Elle sera guidée pendant la course par son mari, Gilles.
La rédaction
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