La FFA a convié les présidents de clubs, comités et ligues à assister à une session d’athlétisme des J.O. Une expérience exceptionnelle, précédée d’une rencontre à la Maison de l’athlé, en présence notamment du champion olympique Jean Galfione.

La Maison de l’athlé, installée au cœur du siège du partenaire fédéral Randstad pendant la durée des J.O., à quelques dizaines de mètres du Stade de France, n’a sans doute jamais aussi bien porté son nom que du 5 au 7 août, entre 15h et 18h. Pendant trois jours, ce sont en effet plus de cinq cents présidents, issus des clubs, comité et ligues de tout l’Hexagone, qui en ont franchi le portail d’entrée, avant de rejoindre en soirée l’enceinte olympique pour une soirée inoubliable.

Accueillis par André Giraud, le président de la FFA, ils ont pu longuement échanger avec Jean Galfione. Le champion olympique de la perche en 1996 a partagé ses souvenirs d’enfance dans son club et est revenu sur le parcours qui l’a emmené jusqu’au titre à Atlanta. Il a également pu partager son engagement actuel au CA Bigouden à Pont-l’Abbé, où il entraîne deux fois par semaine une trentaine de perchistes à partir de la catégorie benjamins. « Je suis arrivé avec ma casquette de bénévole d’un petit club et la compréhension des problématiques qu’ils peuvent rencontrer. J’avais envie de leur rappeler que l’athlé est une grande famille. Créer un lien fort et d’accompagnement et d’écoute est essentiel. On a besoin de se parler et on a des idées à mutualiser et partager. »

Un discours auquel ne peut qu’adhérer Dominique Marie. Président depuis cinq ans de l’ESA Witry-lès-Reims, club associé de l’EFS Reims, il a apprécié cette rencontre qui a permis de casser des barrières. « La FFA, pour nous provinciaux, c’est un milieu qu’on ne connait pas, confie celui qui est à la tête d’une structure qui comptait 110 licenciés l’an dernier. J’ai été agréablement surpris. L’accueil s’est fait dans la simplicité et la convivialité, et j’ai pu avoir des contacts avec des collaborateurs de la Fédération ainsi qu’avec André Giraud. Ce genre de moment permet de démystifier la FFA. » Un joli moment de partage en comité restreint, avant de rejoindre les près de 70 000 spectateurs du Stade de France pour, cette fois, une soirée de communion à grande échelle.