Le demi-fondeur francilien a bouclé son 1000 m en 2’15’’78 à Zagreb (Croatie), un chrono qui en fait le cinquième meilleur performeur français de tous les temps. Lors du même meeting, Maël Gouyette s’est aussi illustré sur le peu couru 2000 m.

Ce lundi matin, Paul Anselmini et Maël Gouyette, deux des visages les plus rafraichissants du demi-fond hexagonal, se retrouvent aux côtés de figures historiques de l’athlétisme français sur la liste des bilans tous temps. C’est que le 1000 m et le 2000 m sont presque devenus des distances anachroniques, proposées rarement en meetings. Ce fut pourtant le cas à Zagreb, et les deux Tricolores ont su en profiter. Paul Anselmini s’est classé 4e du 1000 m en 2’15’’78, lors d’une course survolée en 2’13’’13 par le Canadien Marco Arop, vice-champion olympique du 800 m à Paris.

Le cinquième chrono le plus rapide de l’histoire pour un Tricolore, derrière un trio qui fleure bon les grandes heures de la fin des années 90 et du début des années 2000, avec Mehdi Baala (2’13’’96), Driss Maazouzi (2’15’’26) et Nadir Bosch (2’15’’51), Pierre-Ambroise Bosse (2’15’’31) venant s’intercaler entre eux. Le sociétaire de l’EFCVO avait, par ailleurs, disputé un mile le 3 septembre à Copenhague, une course bouclée en 3’52’’80, un chrono largement inférieur au record de France U23 du regretté Jacky Boxberger (3’57’’6 en 1971).

Gouyette juste derrière Jazy

Maël Gouyette, 7e en 4’56’’41 d’un 2000 m dominé par le Belge Isaac Kimeli en 4’54’’29, côtoie, lui aussi, de prestigieux noms avec ce chrono qui en fait le cinquième meilleur performeur français de tous les temps. On retrouve devant lui un trio déjà cité, avec Baala (4’53’’12), Maazouzi (4’55’’55) et Bosch (4’55’’60), mais aussi la légende Michel Jazy, dont les 4’56’’2 en 1966 à Saint-Maur pour son adieu aux pistes furent pendant dix ans le record du monde.

A retenir également à Zagreb : les 12’’82 (-0,5) de Cyréna Samba-Mayela sur 100 m haies, sans doute un peu émoussée après avoir enchaîné les meetings après les J.O., les 5,58 m (6e) de Robin Emig à la perche, et les 8’25’’61 (9e) de Nicolas-Marie Daru (AS Echirolles).

La rédaction