L’équipe de France espoirs a rendez-vous dimanche à Trieste (Italie) pour la deuxième édition d’un match international sur 10 km qui s’étoffe, avec la participation de huit nations. Les Bleuets sont prévenus. Le 10 km qui les attend ce dimanche sur les bords de la mer Adriatique, près de la frontière slovène, n’aura rien d’une promenade de santé. D’abord parce que la concurrence sera au rendez-vous, avec une équipe italienne de haut niveau ainsi que des concurrents anglais, tchèques, danois, suisse, polonais et slovaques. Soit deux fois plus de nations au départ qu’en 2023. Ensuite parce que le parcours atypique, tracé entre les châteaux de Miramare et San Giusto, sera spectaculaire avec
deux côtes au programme, dont une dernière juste avant l’arrivée sur 300 mètres et avec des pavés. Autant dire qu’il ne s’agira pas d’une course au record personnel, même si les conditions météo devraient être beaucoup plus favorables que l’an dernier, lorsque la pluie et le vent avaient joué les trouble-fêtes. Les Français viseront des places aux avant-postes. Ils en ont les moyens avec, chez les hommes, quatre athlètes aux solides références chronométriques : Edouard Morin-Luzuy (28’49’’), Thomas Termote (28’58’’77), Antonin Saint-Peyre (29’17’’51) et Baptiste Cartieaux (29’19’’). Si les états de forme
peuvent beaucoup varier à ce stade peu avancé de la saison, le deuxième et le troisième nommés ont déjà pu se tester aux Etats-Unis, où ils s’entraînent et étudient, lors des très relevés cross universitaires. Des profils complémentaires Le collectif féminin sera, lui aussi, très ambitieux, avec Constance Dennilauler (34’00’’) comme locomotive, accompagnée de Manon Evrard (34’38’’) de retour d’un stage d’entraînement au Kenya, Clara Jobbin (34’58’’) et Alice Seguin (34’56’’), qui tente une incursion sur le long après s’être illustrée cet été sur 1500 m (4’10’’92). Des qualités de vitesse qui pourraient lui être utiles au sprint, dans l’ultime côte.
La rédaction
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