Lamine Diack, président de l’IAAF :
« Je suis particulièrement fier de venir ici, en France, pour ces 33e Championnats du Monde de cross. La France a une fantastique tradition dans cette discipline, et elle est l’une des rares fédérations à avoir pris part à chaque édition des Championnats depuis 1973. Elle était présente, également, dès la première édition du cross des nations en 1903. Les choses ont bien changé depuis. Ce week-end, nous allons accueillir 45 pays, 450 athlètes hommes et 334 femmes. Parmi eux, je veux rendre un hommage particulier à Kenenisa Bekele, à mon sens le plus grand spécialiste de cross de tous les temps, qui a connu cette année une grande tragédie avec la perte de sa fiancée. Toute la famille de l’athlétisme en a été très attristée, et nous sommes tous touchés de sa présence ici. »

Bernard Amsalem, président de la FFA :
« Je tiens tout d’abord à souhaiter la bienvenue à tous ceux qui nous ont rejoints ici. Je tiens à féliciter tout particulièrement le comité d’organisation, le département de la Loire et les collectivités territoriales sans lesquelles un tel événement n’aurait pas été possible. »

Benita Johnson (AUS), championne du monde de cross long en titre :
« Je suis très excitée et impatiente à l’idée de courir pour défendre mon titre. Je sais qu’il faudra que je sois à mon meilleur niveau pour gagner, mais je suis prête à faire de mon mieux. Courir un championnat du monde est toujours fantastique. »

Bob Tahri (FRA) :
« Je me suis entraîné pendant neuf semaines au Kenya, et je sais qu’il sera difficile de les battre car ils sont forts et ils ont un vivier impressionnant. Nous Français, devront éviter de nous enflammer devant notre public. Un contexte mondial, c’est toujours une grosse densité. Il nous faudra essayer de gratter le maximum de places. »

Driss El Himer (FRA) :
« Le fait de courir en France sera un stress supplémentaire par rapport aux autres années. Mais j’ai bien l’intention de faire un podium. J’ai analysé la saison de cross : ce sera une course très ouverte pour tous, même si devant il devrait y avoir une belle bagarre entre Bekele et Kipchoge. »

Eliud Kipchoge (KEN) :
« Le moral de l’équipe Kenyane est très bon, nous sommes prêts à la compétition. Perdre notre titre par équipes l’an passé a été une déception indescriptible. On s’est senti très mal au Kenya. Et nous voulons absolument le récupérer sur le cross long. »

Kenenisa Bekele (ETH), double vainqueur des trois dernières éditions (cross court et long) :
« Tout ce que je pouvais faire après le décès de ma fiancée cet hiver, c’était de l’accepter. J’ai beaucoup parlé avec mes proches, avec mes amis, j’ai perdu quelques semaines d’entraînement, mais j’ai continué à me préparer et je ne suis pas trop mal. Je me devais de courir pour mon pays et pour mon peuple, et pour aider mes coéquipiers. J’ai déjà gagné trois fois le cross court et le cross long, et je le ferai aussi cette année. »