Chaque fois que je prends le départ d’une course, le scénario est à peu près identique : Beaucoup de coureurs me doublent, à grande vitesse, et je les retrouve en difficulté vers la mi-course, voire dès le premier tiers de course pour la plupart, souffrant et  soufflant fort, … et la fin du parcours pour eux est long, interminable !

Les conséquences d’un départ trop rapide peuvent être multiples :
- souffrance de l’organisme (indicateurs tels que fréquences cardiaque et respiratoire qui atteignent  la zone  rouge rapidement) et il y a donc  risque de surchauffe,
- consommation d’énergie très importante et donc risque d’hypoglycémie
- fatigue musculaire et risque de crampes,
- hyperventilation et risque de points de côté,
- récupération plus difficile car vous avez puisé dans les réserves,
- performance non optimale à l’arrivée (s’il n’y a pas abandon), déception de ne pas avoir atteint  l'objectif, et souvent de ne pas vous être fait plaisir en courant.

La course idéale est une course régulière où le potentiel énergétique n'aura pas été entamé en partant trop vite. Il vaut mieux partir plus lentement que trop vite.
Apprenez à contrôler votre allure malgré l’euphorie du départ et concentrez-vous sur les premiers kilomètres et la première partie de course. C’est souvent là que se joue la performance finale.
Utilisez votre chronomètre ou  profitez de coureurs(euse) que vous connaissez et qui ont l’habitude du rythme ; et lorsqu'il y en a, calez-vous dans le peloton qui entoure les ballons des"meneurs d'allure" comme ceux d‘Endurance 72 avec D. Chauvelier qui font ça très bien et qui sont une aide précieuse !

Faites l’essai pour voir, et transformez le.  Bonne course !!!

Annette Sergent-Petit