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Frédéric Dagée : « J’ai ressenti du soulagement »
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Frédéric Dagée : « J’ai ressenti du soulagement »

Ils avaient pris leurs précautions. Frédéric Dagée et son entraîneur de toujours, Jean-Pierre Horbaty, sentaient que le record de France du poids cadet pouvait tomber. Alors, pour cette dernière compétition de l’année et avant le passage à la catégorie junior, ils avaient vérifié en amont que toutes les conditions seraient bien réunies pour qu’une éventuelle grande performance puisse être homologuée lors de ces Championnats régionaux à Orléans. Et ils avaient vu juste. Car l’athlète de J3 Sports Amilly (Loiret) s’est emparé au cinquième essai du record de France salle et plein air confondus en expédiant son engin de cinq kilos à 19,59 m, faisant ainsi passer de vie à trépas les 19,22 m d’un certain Gaëtan Bucki, son idole. Retour sur un concours inoubliable.

Frédéric, quel sentiment cela fait de battre le record de France cadet du poids lors de sa dernière compétition dans la catégorie ?
Ça fait toujours plaisir même si on savait, avec mon coach, que je l’avais dans les jambes. Je lançais à plus de 18 m sans élan. Et avec un élan pas trop mal, on gagne normalement au moins 1,50 m. En fait, j’ai ressenti surtout du soulagement après le concours. Mon entraîneur a travaillé très dur pour me former. C’est une récompense pour lui et moi. On courait depuis longtemps après cette performance.

Comment as-tu vécu ce concours lors duquel tu as expédié à cinq reprises ton engin au-delà de 18,40 m ?
J’étais concentré. Entre chaque essai, j’allais voir mon coach pour lui demander des conseils. C’est à la cinquième tentative que je suis allé le plus loin. On ne peut pas non plus parler d’un concours parfait. Il y a forcément des choses à améliorer. Et puis, j’étais énervé. J’avais terminé quelques jours plus tôt quatrième des Gymnasiades à Doha, à trois centimètres du podium, dans des conditions pas terribles avec énormément de pluie.

Dans quels secteurs peux-tu encore passer un palier ?
J’ai encore une grosse marge de progression. Physiquement, je ne suis pas un des plus balèzes. Je dois encore gagner en force. A la base, je suis assez explosif. Je ne pratique que le lancer du poids et, parfois, un peu le disque. Avant l’athlétisme, j’ai fait de la natation. Puis j’ai commencé par courir. Mais j’ai très vite vu que je n’étais pas très doué. Et, quand j’ai découvert le poids, ça m’a tout de suite plu.

Tu effaces des tablettes un certain Gaëtan Bucki…
Comme lui, je lance en translation. C’est un peu mon idole. Savoir que j’ai lancé plus loin que lui en cadet, ça fait plaisir. Ce n’est pas n’importe qui. Quand j’ai débuté le poids, ses performances me semblaient inaccessibles.

Lors de ce concours d’Orléans, tu n’as pas eu vraiment de concurrence. Comment as-tu fait pour te motiver et te dépasser ?
Je suis habitué à être seul. Maxime Payen, mon principal concurrent, est parti au rugby. Il y a donc moins d’opposition. C’est dommage. Sa présence était un bon moyen parfois pour me remobiliser. C’était motivant et on s’entendait bien. Et prendre des claques, ça fait parfois du bien.

Rassures-nous, tu vas rester ces prochaines années un lanceur de poids ?
Je pense avoir trouvé le sport qui me convient. J’ai un super entraîneur, je suis à fond dedans depuis deux ans et ça me plait toujours autant. Mon objectif en 2010 est d’aller aux Championnats du Monde juniors et donc de lancer le poids de six kilos à 18 m. A plus long terme, je veux juste aller le plus loin possible.

De plus en plus de Français se convertissent au lancer en rotation en ce moment. De ton côté, tu privilégies pour l’instant la translation…
J’ai déjà fait quelques essais en rotation. Mais je pense quand même rester sur la translation. Au niveau mondial, il y a pas mal de performances énormes avec cette technique. Elle me plait, je fais des performances donc je ne vois pas pourquoi je changerais. J’aimerais terminer en remerciant mon coach. Il passe énormément de temps à s’occuper de moi. Sans lui, je n’en serais pas arrivé là.

Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer pour athle.com

Retrouvez la biographie de Frédéric en cliquant ici

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RB
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