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Teddy Tamgho : « J’entre dans la légende »
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Teddy Tamgho : « J’entre dans la légende »

Incroyable Teddy Tamgho ! Le Montreuillois, qui se disait très fatigué à l’issue du meeting organisé mardi dernier par son club, a frappé un grand coup lors du meeting de la Diamond League de New-York. En l’emportant devant deux ténors du triple saut mondial, le Suédois Christian Olsson (17,62 m) et le Britannique Philips Idowu (17,31 m). Et surtout en retombant au sixième et dernier essai à 17,98 m (+1,2 m/s), nouveau record de France à seulement deux centimètres des mythiques 18 m, après une somptueuse série (17,61 m, 17,60 m, 17,84 m après un premier essai raté et un second mordu). Cette magnifique performance, que le recordwoman du monde en salle (17,90 m) a tenu à dédier à Macéo-Joseph, le fils du sauteur en longueur Kafetien Gomis né hier, lui permet de devenir le troisième triple sauteur de tous les temps derrière le Britannique Jonathan Edwards (18,29 m) et l’Américain Kenny Harrison (18,09). Interview.

Teddy, avec 17,98 m, vous devenez aujourd’hui le troisième triple sauteur de l’histoire…
C'est vrai que j’entre dans la légende. Mais c’est dommage, je ne suis qu’à deux centimètres des 18 m. Les conditions étaient parfaites : il faisait beau, le public était super. On ne sait jamais ce qui peut se passer, je peux me blesser demain. C’est donc un peu décevant sur ce plan-là. Mon anniversaire est dans trois jours (ndlr : il fêtera ses 21 ans le 15 juin), je voulais passer les 18 m avant. Mais ça me fait quand même plaisir d’entrer dans la cour des grands. Même si être le numéro trois, ce n’est pas encore assez. Je voudrais ajouter une chose. Je tiens à remercier du fond du cœur Jean Hervé Stievenart (ndlr : son ancien entraîneur puisqu’il est désormais coaché par Laurence Bily). Il m’a sauvé du quartier et a tout fait pour me faire entrer à l’Insep. Et même si aujourd’hui, je suis parti, c’est très bien que nous puissions tous les deux garder des relations au-delà de l’entraînement. Toutes les performances que je ferai cette saison, et même durant les années à venir, je les lui devrai toujours.

Comment s’est déroulé ce concours ?
Mon premier saut est totalement raté à cause de ma course d’élan. Je mords le second. Lors de mon troisième essai à 17,61 m, je laisse une marque avec mon bras vingt centimètres derrière. Kenta Bell (ndlr : un triple sauteur américain) me dit que je suis trop rasant et qu’il faut simplement que j’essaye de mettre une plus grande impulsion sur mon cloche. Ce que je fais et ça donne 17,84 m alors que je laisse encore une marque derrière. Paradoxalement, mon saut à 17,98 m n’est pas parfait car je bascule vers l’avant lors du final. J’ai encore de la marge !

Apparemment, vous n’avez pas été gêné par le décalage horaire et par la piste d’élan que certains sauteurs trouvaient trop courte…
Il faut savoir s’adapter à toutes les situations. On avait tous les mêmes problèmes, Olsson et Idowu viennent aussi d’Europe. Je me suis refusé à prendre le décalage horaire comme excuse. J’étais là pour gagner.

Comment avez-vous géré le fait de vous retrouver pour la première fois sans votre coach, et en plus à l’étranger ?
C’est vrai qu’au début, j’étais un peu sous pression. Il fallait s’autogérer, une première pour moi. En plus, avec mes récentes performances, j’avais un statut à défendre. Mais j’ai besoin d’autonomie et de pouvoir me gérer par moi-même, de me libérer dans ma tête. Tout ça me fait grandir, c’est très positif.

Quel va maintenant être votre programme pour la suite de la saison?
Je vais partir à Boulouris en stage à partir du 21 juin. On va travailler la vitesse, je vais pouvoir me libérer en course. Côté compétition, il y aura les Championnats d’Europe par équipes et quelques meetings. Mais, encore une fois, la priorité est de ne pas se blesser.

Et puis les championnats d’Europe de Barcelone se profilent, vous y ferez maintenant d’autant plus figure d’ultra favori…
Absolument rien n’est joué. Olsson saute aujourd’hui à 17m62 (+3,4 m/s). Ce mec est une légende ! Même si je suis allé plus loin que lui, il a tout gagné. Je ne suis pas encore à son niveau. Lui aussi peut faire 18 m, Idowu est toujours là. Donc je ne suis pas encore champion d’Europe. Il y a encore beaucoup de boulot. Je pense d’ailleurs que ma performance va encore plus les motiver.

Et les 18 m, c’est pour quand ?
Il ne faut pas se tromper d’objectif. Le plus important, c’est d’être champion d’Europe. Peu importe que ce soit avec 17 ou 18 m. C’est le titre qui prime sur la performance. Pour le reste, on verra…

Propos recueillis par Romain Foliard pour athle.com

Retrouvez la biographie de Teddy en cliquant ici

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RB
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