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Alexia Sedykh : « Je ne pensais pas au podium »
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Alexia Sedykh : « Je ne pensais pas au podium »

Ses parents, les lanceurs Youri Sedykh et Natalya Lisovskaya, ont beau avoir tous les deux trusté les podiums olympiques avec l’ex-URSS, il n’était pas dit que leur fille prenne un jour le relais. C’est pourtant bien sur la plus haute marche du podium de la finale du marteau des Jeux olympiques de la Jeunesse, qu’Alexia Sedykh s’est hissée cet été, plus de vingt ans après les exploits de ses parents. Rencontre avec une jeune fille posée qui vient de fêter ses 17 ans.

Cet été, vous avez remporté le titre au marteau lors des Jeux olympiques de la Jeunesse. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est une satisfaction parce que je me suis battue pour avoir ma place à Singapour et que je voulais montrer que je l’avais méritée en réalisant une bonne performance. Mais, je ne pensais pas au podium. Même si j’étais la meilleure européenne en arrivant à Singapour, je savais qu’il y avait d’autres filles qui étaient plus fortes et qui lançaient plus loin que moi. Ce qui comptait c’était juste de réussir à faire ce que je faisais à l’entraînement en lançant loin.

Et pourtant, vous vous êtes fait peur en ratant vos deux premiers essais…
Oui. Dès le premier essai je me suis rendue compte que le cercle était très glissant à cause de la pluie. Cela glissait comme de la glace. J’avais du mal à trouver mes marques. Après le deuxième essai, les juges ont arrêté le concours pour discuter. Mais il n’y avait pas moyen de reporter l’épreuve à un autre jour et on a donc recommencé à lancer. Mon père m’a alors conseillée de me calmer parce que j’étais paniquée. J’ai réfléchi et j’ai réussi à me remettre dans mon concours pour lancer à 59,08 m. Cela a été une bonne expérience finalement. Car cela sera forcément positif pour la suite. Je sais maintenant comment je devrais réagir techniquement parlant si je me retrouve à nouveau dans ce genre de situation.

Votre père n’est pas que votre entraineur, il a également été champion olympique de la spécialité avec l’ex-URSS, tout comme votre mère au poids. Comment le vivez-vous au quotidien ?
C’est un atout et une chance. Je ne pense pas que je pourrais trouver de meilleurs entraineurs que mes parents. En plus d’être de bons entraineurs, ils peuvent aussi me parler de leur expérience, de ce qu’ils ont vécu au cours de leur carrière, de leurs compétitions, des Jeux olympiques. Grâce à tout ça, ils m’ont bien préparée pour les Jeux olympiques de la Jeunesse. Sur le podium à Singapour, j’étais fière et heureuse quand mon père m’a remis la médaille d’or. Cela restera un moment inoubliable pour moi.

Cet héritage n’est pas trop lourd à porter parfois ?
Non. Il n’y a pas de poids ou de pression supplémentaire. Mes parents ont fait ce qu’ils ont fait. Leur carrière leur appartient. Moi, je fais mon chemin.

Vous avez pratiqué le tennis durant 4 années. Pourquoi avez-vous troqué votre raquette pour le marteau ?
J’ai arrêté le tennis à 10 ans suite à un déménagement de mes parents. Il n’y avait pas de club assez bon pour que je puisse continuer où nous avions emménagés. Du coup, je me suis retrouvée sans activité sportive et c’est à ce moment là que j’ai eu envie d’essayer le lancer de poids en voyant ma mère s’entraîner. Mais, je n’ai rien réussi de bon. En revanche, le lancer de marteau m’a tout de suite intéressée. Je ne sais pas pourquoi. Cela a été comme un coup de cœur.

En plus de ce titre aux Jeux olympiques de la jeunesse, vous avez également battu cette année le record de France cadette (3kg) avec un jet à 65,87 m. Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?
Je suis contente de réaliser ces performances. Cela me motive et me donne envie de continuer. J’ai acquis beaucoup d’expérience cette année, mais je ne me projette pas trop loin. Je vais passer junior première année la saison prochaine. C’est encore loin du niveau senior. Pour le moment, mes objectifs sont les championnats de France et les championnats d’Europe juniors. Je ne rêve pas aux Jeux olympiques, je veux juste essayer de confirmer en compétition ce que je suis capable de faire à l’entraînement tout en essayant de battre mon record personnel à chaque fois.

Propos recueillis par Véronique Bury pour athle.com

Retrouvez la biographie de Alexia en cliquant ici

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