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Christelle Daunay : « Je pense maintenant aux JO de 2008 »
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Christelle Daunay : « Je pense maintenant aux JO de 2008 »

Pour son premier marathon, couru à Paris dimanche 15 avril, Christelle Daunay a frappé fort. Classée troisième de l’épreuve, la Française s’est offert un chrono de rêve en franchissant la ligne d’arrivée en 2h28’54’’, à seulement 27 secondes du record de France de Chantal Dallenbach. Pas mal pour une première ! Interview

www.athle.com : Christelle, tout d’abord, félicitations pour votre excellente performance au marathon de Paris ! Racontez-nous votre course, telle que vous l’avez vécue…
Christelle Daunay : Dès le matin, il faisait très chaud et j’avais une petite appréhension par rapport à ces conditions climatiques. Au départ, je me suis mise dans ma bulle pour me préoccuper de moi-même plutôt que des autres filles. A mi-parcours, au semi, mon temps de passage était de 1h14’45’’. A ce moment-là, j’étais 7ème. Je me sentais bien. A partir du 25ème kilomètre, il fallait que je fasse le point car je savais que c’était à partir de cette distance que tout allait se jouer. Tout allait bien. J’ai laissé tourner mes jambes pour tenter de remonter les autres filles et j’ai rattrapé la Russe [Gulnara Vigovskaya] et une concurrente anglaise. Au 30ème kilomètre, je me suis alors retrouvée au même niveau que le petit groupe de Zaia Dahmani mais j’avais encore la Russe sur mes talons. J’étais alors en 3ème position. Au 35ème kilomètre, je commençais à avoir mal aux cuisses mais je ne me sentais pas en souffrance et je voulais absolument « faire le trou ». La Russe était encore derrière moi. Puis, au 38ème kilomètre, elle a accéléré violemment, d’une manière très brutale. Je n’ai pas cherché à répondre à cette attaque. J’étais alors en 4ème position mais je n’en faisais pas un drame car je ne visais pas la place. Je parvenais à maintenir une bonne allure quand, à environ 1 kilomètre de l’arrivée, j’ai recollé l’Ethiopienne Asha Gigi qui commençait à s’effondrer et que j’ai doublée. Les 200 derniers mètres étaient très agréables… car, en plus d’une place sur le podium, je savais aussi que j’allais réaliser un excellent chrono.

C’était donc votre premier marathon. Quels étaient vos objectifs chronométriques avant de vous aligner au départ ?
Je visais 2h31’. Mais c’était effectivement mon premier marathon et il m’était très difficile de prévoir quoi que ce soit. Je suis donc partie sur ces bases.

Vous attendiez-vous à une épreuve plus dure ou moins dure ?
Honnêtement, je ne peux pas vraiment répondre car je ne savais pas à quoi m’attendre. Avec mon entraîneur, Cédric Thomas, nous nous étions fixés des bases de course raisonnables. C’est probablement pour cette raison que je n’ai pas explosé. J’ai d’ailleurs couru en negative split puisque j’ai réalisé le second semi plus rapidement que le premier. J’avais vraiment confiance dans les options que nous avions choisies. En plus, j’étais en forme, sans aucune blessure. Bref, j’étais confiante à 100% même si j’appréhendais un peu les risques physiques inhérents à ce genre d’épreuve comme les douleurs d’estomac ou la déshydratation. Je n’ai pris aucun risque. Je me suis bien hydratée. Je n’en retire que du positif.

Vous avez raté le record de France pour seulement 27 secondes. Déçue ?
Non, je ne le regrette pas car je n’avais pas ce chrono en tête. Je ne suis pas loin du record de Chantal Dallenbach, c’est vrai. Et je pense l’avoir dans les jambes mais il faisait très chaud. Si le temps avait été un peu plus frais, peut-être que j’aurais pu gagner quelques secondes en effet. Avec des si, on referait le monde…

Comment envisagez-vous l’avenir désormais ?
Avec mon chrono, je pense pouvoir prétendre à une sélection aux Jeux olympiques de Pékin. Je n’ai pas eu de confirmation de la part de la Fédération mais je suis optimiste. D’ailleurs, je suis bien décidé à me préparer très sérieusement pour le marathon olympique de 2008.

Vous avez aussi réussi les minima pour les Mondiaux d’Osaka…
Oui mais, si je veux optimiser ma préparation pour le marathon des JO de 2008, je ne peux pas me permettre de courir sur 42,195 km à Osaka, où les conditions météo seront très dures. Ce serait mal venu. En revanche, je vais essayer de me qualifier sur 10.000 m pour les Mondiaux d’Osaka, lors des « France » pour cette distance qui auront lieu le 15 juin à Marseille. Les minima sont, je crois, à 31’33’’. Je sais que je peux descendre sous 32’. Il me faudra donc une course idéale pour décrocher ma sélection aux Mondiaux de 2007. Je ferai donc le point après le 15 juin. Pas avant.

Propos recueillis par Paul Miquel pour www.athle.com

Retrouvez la biographie de Christelle en cliquant ici

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RB
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