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Ecotrail de Paris : Courage au bout de la nuit
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Ecotrail de Paris : Courage au bout de la nuit

Le rhônalpin Fabien Antolinos s’est imposé, samedi en début de soirée, au terme de 6 h 28 d’efforts et d’une course de 82 kilomètres à travers les forêts de Versailles et de Meudon, en terminant par les quais de Seine et la tour Eiffel. Mais, pour beaucoup des 1472 arrivants, les difficultés ne faisaient que commencer.

Le jour et la nuit, comme un symbole. Si le trail n’attire pas encore les meilleurs coureurs sur route, et notamment les Africains, les écarts entre les premiers et les derniers donnent quand même le vertige. Quand Fabien Antolinos, marathonien confirmé et vainqueur de la course SaintéLyon en 2008, a levé les bras au premier étage de la tour Eiffel, il faisait encore jour. La pluie venait juste de faire son apparition. De son côté, Alain Maron, dernier arrivé sur le tapis rouge à 1h15 du matin, a eu pleinement le temps d’utiliser sa lampe frontale pour affronter la nuit. Et de se faire rincer par l’orage. Le dernier classé aura ainsi mis 6 heures et 12 minutes de plus que le premier pour couvrir la même distance.

Et puis il y a tous ceux qui sont arrivés hors délai. Sans doute une petite trentaine, comme chaque année. Eux n’auront pas l’honneur de connaître la joie du premier étage de la tour, pour cause de fermeture du monument. Cruel dénouement après 82 kilomètres d’effort. Pascal Cornet, Belge de 39 ans, est sûrement l’un des moins chanceux d’entre eux. Arrivé à 1h03 du matin au pied du pilier sud de la tour Eiffel, il n’a pas pu grimper les escaliers et franchir la ligne d’arrivée, pour quelques poignées de secondes. « C’est le règlement, c’est comme ça », relativisait-il à chaud. La déception, sur son visage, était visible. « Le temps de digérer. » Moralement, mais aussi physiquement.

Car s’il est un point commun entre les centaines de participants qui se sont élancés de la base de loisirs de Saint Quentin en Yvelines samedi 26 mars à l’heure du déjeuner, c’est cette volonté de surmonter les douleurs. « On en a tous chié pareil », résumait l’un des tout premiers concurrents dans le langage brut qu’utilisent ceux qui viennent de se coltiner deux marathons d’affilée. Sur un parcours composé à plus de 90% de chemins et de sentiers, avec 1500 mètres de dénivelé positif, les ravitaillements n’étaient pas de trop. Espacés d’une trentaine de kilomètres, les stands sont pour le moins fournis : gâteaux, bananes coupées, raisin sec, pain d’épice, et même saucisson au menu. Des sodas et de l’eau pour remplir les camelbak, puisque chaque coureur doit porter sur lui deux litres de liquide, par mesure de sécurité. Dans la commune de Buc, lors du premier « ravito », un groupe de musique accompagne les coureurs à base de tubes. Zebda est à l’honneur : « Motivés, motivés, il faut rester motivés ! »

Pour les coureurs, l’ambiance est l’ingrédient essentiel qui fait le charme du trail. Une autre façon de courir, moins stressante. « Lors des courses sur route, tu regardes souvent ton chrono, explique Jordi Gayola, Catalan de 26 ans, venu avec son ami Juan sur les conseils de son patron, un Français. En trail, tu cours plus librement. » Arrivé avec l’ambition de simplement « finir », il mettra 9h35 pour parcourir la distance, au milieu d’une file multicolore et interminable de trailers. « C’est une discipline qui me plaît parce qu’il n’y a pas de chrono », renchérit Fabien Antolinos, professeur d’EPS. Un état d’esprit qui n’empêche pas les performances.

Aller au bout de ses forces, tel était le mot d’ordre des participants. Un côté dur au mal revendiqué. « Le plaisir, c’est d’aller chercher des ressources insoupçonnées », résume Emmanuel Gault, deuxième de l’édition 2011 et pour la troisième fois sur le podium en trois ans (2e en 2010, 1er en 2009). Comme beaucoup d’autres concurrents, il a vécu la montée des marches finale comme « une délivrance ».

Tous les résultats de l'Eco-Trail de Paris en cliquant ici

 

RB
Admin Athle.fr
les réactions (1)
Philippe Delacroix - 18/04 (09h58)
Bravo pour tous ceux et celles qui sont allés au bout de l'effort. Par rapport à l'article aucun mot sur le classement des femmes? Saluons la victoire de la locale Aurélia Truel qui arrive quand même 27ème au scratch avec un très beau chrono. Philippe Del.
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